Le consentement est un principe universellement reconnu, qui s’applique à toutes les personnes, quelles que soient leurs capacités ou leurs différences. Lorsque nous parlons de consentement, nous faisons référence à la capacité d’une personne à exprimer librement, de manière éclairée et volontaire, son accord ou son refus face à une situation ou une décision. Pour les personnes en situation de handicap, ce principe fondamental peut être confronté à divers obstacles, notamment des stéréotypes, des préjugés ou un manque d’information.
Une personne en situation de handicap ne doit pas être définie uniquement par son handicap. Il est essentiel de la considérer dans sa globalité, en tenant compte de son contexte familial, social et professionnel. Reconnaître cette réalité est fondamental pour bâtir une société davantage inclusive.
La législation accorde une attention particulière aux personnes considérées comme vulnérables, comme les enfants, les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap. Des mécanismes adaptés sont mis en œuvre pour garantir leur protection, tant sur le plan juridique que pénal, et leur fragilité peut alourdir les sanctions en cas d’infractions.
Toutefois, les droits des personnes en situation de handicap vont bien au-delà de leur protection juridique. Elles disposent d’un droit fondamental à s’épanouir dans leur vie intime, affective et sexuelle. Ces droits, consacrés par la loi, reposent sur le respect absolu du consentement, un principe essentiel que les professionnels du secteur médico-social doivent garantir.
De plus, l’éducation à la sexualité, obligatoire dans les établissements scolaires comme médico-sociaux, vise à favoriser l’autonomie et l’épanouissement personnel. Elle offre à chacun les outils nécessaires pour vivre pleinement et librement sa dimension affective et sexuelle, dans le respect de soi-même et des autres.
Pour en savoir plus :
Ressources sur www.monparcourshandicap.gouv.fr
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